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Vice (versa)

 

 

Lorsque les artistes s'investissent dans le domaine de la biologie, ils se préoccupent neuf fois sur dix du génie génétique.

 

Comme l'explique Stéphane Barron dans Technoromantisme, la relation qu'entretiennent l'art et le génie génétique renferme un profond malaise.

 

Les normes éthiques auxquels sont contraints les laboratoires ne peuvent être dépassées par les chercheurs qui risquent de s'attirer des ennuis juridiques et jeter le discrédit sur leur travaux.

 

Mais un artiste n'est pas contraint par les mêmes règles:

 

Empêcher un artiste de réaliser une œuvre, c'est faire acte de censure.

 

 

 

L'artiste ne travaillant ni pour la recherche, ni pour l'industrie a ce statut particulier.

 

Et un scandale est généralement une opportunité de se faire connaître du grand publique.

 

C'est ainsi que des artistes sont accueillis par les laboratoires pour mener à bien des recherches pourtant extrêmement coûteuses.

 

 

 

Que leur but soit de s'opposer par principe à "l'homme, manipulateur du vivant"ou d'y voir une opportunité de création extrême, les travaux aboutissent à des résultats étonnamment semblables: l'invention de monstres recomposés.

 

 

 

D'après Francis Hallé, les sujets abordés par la biologie sont variés, mais de manière générale, la recherche est plus portée sur le monde animal que végétal (8% de la recherche fondamentale porte sur le végétale).

 

Contrairement aux animaux, les végétaux font difficilement la cible de l'anthropomorphisme. Tous animal possède une tête et des pattes, éléments suffisants pour que l'humain y retrouve une part de lui même.

 

Pour pouvoir prendre des distances sur nos conditions de vie et se libérer d'un regard anthropocentrique, il est important que le sujet d'étude n'influence pas la perception que l'on a de lui.

 

 

 

Fort de ces constatations et fasciné par le monde végétal, c'est un clin d’œil à la recherche fondamentale qui est proposé, une expérience renversante.

 

Topsy-turvydom

 

When artists are interested in biologie, most of them care about genetic engineering.

 

Stéphane Barron explain in Technoromantisme, the connection between art and genetic engineering inclued deep qualm.

 

Artists and laboratories  have not same constraints. Ethics rules forced biologist what cannot force artists, that's censorship.

 

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Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien et philosophe a fait les constatations suivantes:

 

 

 

La beauté est un lieu commun chez les mathématiciens et les physiciens.

 

C'est lié à la question du formalisme et donc de l'abstraction, dans les sciences dures, (en mathématique et en physique), les théories peuvent êtres détachées d'observations des complexes, elles peuvent n'être qu'une abstraction, elles peuvent être une pure invention intellectuelle.

 

Paul-Adrien Dirac, (physicien et mathématicien mort en 1984) écrit ceci:

 

« Il est plus important d'avoir de belles équations que de leur demander d'être en accord avec l'expérience ».

 

Parce qu'une belle équation (et au delà une belle théorie) aura toujours une force noétique. Qu'elle s'applique ou non à un système observable.

 

 

 

La biologie se base sur l'observation (science molle). Les biologistes sont donc confrontés à l'extrême complexité du vivant. Les théories qu'ils produisent ne peuvent donc être que provisoires et maladroites. Pour cela, elle ne sont pas particulièrement belles.

 

Les biologistes peuvent donc être confrontés à la beauté de leur modèles et la complexité des systèmes étudiés peuvent être en soit une source d'émerveillement.

 

 

 

Si les théories en biologie ne peuvent être de 'belles' théories on peut rechercher la beauté dans le protocole expérimental.

 

À L'origine de mon expérience, se trouvait la problématique suivante:

 

« Une plante est elle capable de perdre le sens commun? »

 

C'est à dire qu'il est communément admis par la communauté végétale que la croissance se fait de bas en haut. Suivant l'axe d'attraction terrestre et prenant pour support la surface de la terre.

 

S'il existe quelques cas de basculement plus ou moins prononcés, les renversements aussi radicaux n'ont pas lieu d'être naturellement.

 

 

 

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Ainsi "élevées" les plante (jacinthes, impatiences, œillets d'inde...) semblent avoir eu une croissance assez semblable aux plantes de haute altitude (petites, charnues avec une floraison précoce).

 

 

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